Larung Gar fait partie des villages de Tibet. C’est un site niché dans un coin loin de la ville mais qui constitue un véritable héritage et richesse pour le pays, tant sur le plan culturel qu’humain.
Un village bouddhiste menacé par les Chinois
Situé dans un coin éloigné de la ville, le village de Larung Gar est un lieu tranquille doté d’un paysage montagneux et où circulent de nombreux moines. Abritant dans les 40 000 habitants à l’heure actuelle, constitué à moitié de moines, Larung Gar est devenu aujourd’hui un centre de bouddhisme à l’échelle mondiale. Ce qui est loin de plaire aux Chinois et qui n’a pas hésité d’ailleurs de mettre la pression. Pour rappel, l’académie bouddhiste dans le village a été créée il y a 36 ans, c’est-à-dire en 1980. Depuis sa création, le centre ne cesse de connaître un essor important.
Des conditions de vie difficiles
Le village de Larung Gar est bâti sur un flanc de colline au beau milieu des plateaux de Tibet. Il se trouve dans un site éloigné des routes touristiques et de la ville. En effet, il faut effectuer 14h de route environ, soit approximativement 650 km pour trouver une ville la plus proche. Accéder à cette ville est un véritable parcours de combattant du fait que le relief s’élevant à plus de 4 000 m d’altitude. Une fois le territoire franchi, la vie n’y est pas facile à cause des conditions climatiques dures : l’hiver est rude avec une température pouvant descendre jusqu’à -30° accompagnée de fortes neiges. Ainsi, si la ville n’accueille que très peu de visiteurs, c’est en partie à cause de ces conditions climatiques et l’accès qui est difficile. Mais il faut aussi ajouter le rôle important joué par la Chine qui surveille de près les entrées et ne délivre que très peu d’autorisations pour les visiteurs.