Les traditions et les cultures sont nombreuses sur notre planète. Elles sont souvent bousculées par les civilisations et ont pour résultat, des pratiques rituelles et des rites qui deviennent de véritables cultures qu’on ne peut effacer avec le temps. D’un bout à l’autre de la planète terre, les traditions funéraires sont différentes et parfois, elles se présentent même sous des aspects et des rites incroyables.
Quelques pratiques dans l’hémisphère nord
Si généralement, la vie des hommes sur terre se termine par l’inhumation ou l’incinération, beaucoup de peuples pratiquent d’autres rites pour les funérailles de leur proche. Pour le peuple de l’arctique, ils ont pour tradition de purifier le corps inerte et gardent ce dernier dans le froid jusqu’à ce que la sépulture soit préparée. Ils croient également que l’esprit du défunt ne peut pas mourir et que dans son voyage, il devra s’accompagner d’objets en tout genre. Pour les Amérindiens, la mort ne doit pas être vue de manière triste. C’est un événement festif. Ils font donc un jeûne et méditent pour éviter que des mauvais esprits rodent. Quant aux Tibétains, ils mettent le corps du défunt en proie aux vautours. Le but est ainsi, de vénérer la nature en assurant le cercle de la vie. Par ailleurs, les moines s’assurent du rituel en enlevant la peau des squelettes. Il s’agit des funérailles célestes.
Les rites dans la partie sud de la planète
Les Malgaches font deux phases durant la pratique du rituel funéraire. La première se fait par inhumation du défunt, mais dans une maisonnette aux allures splendides. Après quelques années, en saison hivernale, la famille du défunt va faire en sorte de placer ce dernier plus proches de ses ancêtres grâce au rituel du famadihana ou retournement des morts. C’est une grande fête pour la famille qui en profite pour couvrir d’une natte et à nouveau de linceuls le corps inerte et souvent décomposé afin de le mettre au chaud. Enfin, au Mali, les Dogons couvrent le corps inerte avec un linceul avant qu’il ne soit déposé seul dans la falaise durant une quarantaine de jours. C’est après le Dama soit effectué, qui est synonyme de funérailles organisées par toute la communauté.